Revue de Presse - Anna Giragosian

Une jeunesse plus alcoolique et moins cannabique

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L’article de Libération, « Une jeunesse plus alcoolique et moins cannabique, » présent les résultats d’une enquête de 2007 sur la consommation de l’alcool et des drogues parmi des ados européens de seize ans. L’enquête est menée tous les quatre ans par la groupe « Espad. » D’après les chiffres, le nombre de jeunes qui boivent régulièrement a augmenté depuis la dernière enquête de 2003, mais le nombre d’usagers de tabac et de cannabis a baissé. 

Quoique l’article discute les pourcentages, il ne prête pas beaucoup d’attention à pourquoi cette augmentation de la boisson est arrivée. L’auteur rendrait l’article plus intéressant en abordant la question de l’alcool et des drogues dans le contexte de qu’est-ce que ces résultats disent de la jeunesse : un vraie changement sociale ou simplement un changement normal des nombres. De plus, l’auteur ne fait pas mention d’où les ados consomment de l’alcool, comme à la maison, aux bars, ou aux boîtes. Cette information montrerait mieux le rôle que l’alcool joue dans la culture et la vie sociale de la jeunesse. Le ton de cet article suggère que la boisson n’est pas considérée un problème très urgent. Par exemple, l’auteur n’associe pas la consommation d’alcool aux lois à l’âge de boire, qui sont plus légères en Europe qu’aux Etats-Unis. Il dit qu’une loi pour « l‘interdiction totale de vente d’alcool aux mineurs » a été proposé, mais le fait que l’auteur traite si brièvement le sujet montre qu’il ne le considère pas très important. Alors, l’auteur n’est pas provocateur. Il présente les faits, à la fois le baissement positif du fumage et les aspects négatifs de l’alcool, mais il ne prend pas une position. Cependant, même des autorités des groupes contre les drogues ont dit « il faut arrêter de dire que tous les jeunes sont des ‘binge-drinkers’ » et que le problème peut être fixé avec de l’éducation, « non les sanctions et menaces. » Donc, le ton de l’article n’est pas probablement une réflexion d’une manque de concerne à la part de l’auteur, mais une opinion général de la société que bien que la boisson des mineurs soit un problème, il n’est pas assez grave pour demander beaucoup d’attention.